La défaite de l’Ukraine s’annonce plus écrasante qu’elle ne l’aurait été en 2022

Bien qu’ils ne l’admettent pas encore publiquement, l’impossibilité pour l’Ukraine de vaincre la Russie est désormais évidente pour le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg et ses alliés. Il semblerait donc que les « élites » occidentales cherchent une voie de sortie, mais qui leur permette de continuer à faire tourner à fond la machine militaro-financière et de poursuivre les attaques contre la Russie par d’autres moyens. (A ce titre, l’ambassade des États-Unis à Moscou a récemment averti les voyageurs américains du danger d’attaques terroristes dans toute la Russie.) Le risque d’une fuite en avant est donc d’autant plus grand.

Aux États-Unis, les républicains du Congrès bloquent l’octroi de fonds supplémentaires pour Kiev et il est peu probable qu’ils changent de position en cette année électorale clé, tandis qu’un Joe Biden en position de faiblesse fait face à une forte opposition, même parmi les démocrates, pour sa politique de guerre permanente. C’est peut-être l’un des facteurs ayant conduit à la démission de la sous-secrétaire d’État aux Affaires politiques, Victoria Nuland, une russophobe fanatique chargée de la politique ukrainienne désastreuse de Washington depuis avant le soulèvement sur le Maïdan.

Par ailleurs, le Wall Street Journal a révélé certains éléments de l’accord de paix conclu par Moscou et Kiev en avril 2022, et que le président Zelensky avait soudainement refusé de signer après l’intervention de Londres (entre autres), lors du voyage d’urgence à Kiev du Premier ministre Boris Johnson. Les détails publiés montrent que l’accord était plus favorable à l’Ukraine que ce qu’elle pourrait espérer aujourd’hui, même si l’article du WSJ le présente comme « punitif » pour Kiev.

Signalons enfin l’opposition croissante au président Zelensky en Ukraine même, venant de tous côtés. Rappelons que des centaines de milliers d’Ukrainiens ont déjà été tués et que le pays est réduit au statut de dépendance de l’OTAN. Quoi qu’il en soit, le général Zaluzhny, principal rival politique de Zelenskyy et commandant en chef de l’Ukraine jusqu’à son limogeage il y a quelques semaines, vient d’être nommé ambassadeur au Royaume-Uni. En outre, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères vient de « démissionner » et selon la rumeur, son patron Dmytro Kuleba pourrait être le prochain à le suivre.

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