Trump peut encore accepter l’offre de Poutine pour un sommet du P5
Dans son interview hebdomadaire du 30 décembre, Helga Zepp-LaRouche a énuméré les conseils qu’elle donnerait au président Trump pour ses prochaines semaines à la Maison Blanche (sinon pour plus longtemps). Premièrement, il a tout à fait raison de continuer sa lutte contre la fraude électorale et d’exiger que toute la lumière soit faite sur le vrai choix des électeurs américains le 3 novembre, si l’on veut éviter que les Etats-Unis ne deviennent une simple « république bananière », où ce sont des autorités externes et les médias qui désignent les dirigeants. Mais au-delà de cela, ce serait encore mieux si Trump « brisait les règles du jeu » de ses adversaires. Car « si vous jouez à un jeu truqué, ça ne sert à rien de suivre les règles qui vont sont imposées ».
Ainsi, outre le fait de dénoncer la campagne antirusse et antichinoise qui atteint des proportions grotesques, « je pense que la meilleure chose que Trump puisse faire (je ne sais pas s’il le fera, mais il le devrait) serait de répondre favorablement à l’offre de Vladimir Poutine de tenir un sommet du P5 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU) pour discuter des problèmes urgents auxquels le monde est confronté », notamment la coordination des efforts mondiaux pour combattre la pandémie de COVID-19 et la famine qui menace de tuer 270 millions de personnes en 2021, le danger d’escalades militaires susceptibles d’amener à une nouvelle guerre mondiale, et l’explosion imminente du système financier.
Si Donald Trump veut renverser toute cette dynamique, expliqua Helga Zepp-LaRouche, il devrait « accepter l’offre du président Poutine. Emmanuel Macron avait déjà exprimé son accord pour un tel sommet, les Chinois ont fait de même, et il me semble que même Boris Johnson avait fait savoir qu’il y participerait. Tenir un forum sur ces grands défis est, à mon avis, la question la plus importante. »
En même temps, poursuivit-elle, le président Trump « devrait exploiter le flanc consistant à gracier [Edward] Snowden et [Julian] Assange, qui pourraient en dire long sur les artisans du Russiagate. (…) Et la réhabilitation de feu mon mari Lyndon LaRouche doit faire partie du même ensemble de mesures. » C’est toute la clique de ce que l’on appelle le « deep state », comprenant les réseaux à l’oeuvre à la fois dans la chasse aux sorcières contre LaRouche et dans le Russiagate, qu’il faut dénoncer sur la place publique. Pour cela, Trump pourrait « ordonner de déclassifier tous les documents relatifs à la tentative de putsch menée contre lui », sans aucune censure, « pour que tous voient qui sont les coupables ».
Cela permettrait de faire échec aux desseins que l’administration Biden espère réaliser et qui auraient « les plus graves conséquences stratégiques et intérieures ».
