Trump doit gracier Julian Assange !

La juge britannique Vanessa Baraitser a finalement rejeté le 4 janvier la demande d’extradition aux Etats-Unis du fondateur de WikiLeaks Julian Assange, au motif de sa santé mentale et du risque qu’il se suicide dans une prison américaine. Une décision sur sa libération sous caution doit être prise le 6 janvier. Les comités de défense d’Assange ont salué cette victoire, même si la juge a accepté le bien-fondé des accusations d’espionnage portées par le département de la Justice américain, et a même laissé entendre qu’il pourrait aussi être poursuivi en Grande-Bretagne.

Il reste crucial que le président Trump prononce une grâce intégrale pour Julian Assange, dont le seul « crime » est d’avoir exercé avec courage son métier de journaliste, faute de quoi sa persécution se poursuivra. Les avocats du gouvernement américain ont annoncé leur intention de faire appel de la décision.

Pour Kristinn Hrafnsson, rédacteur en chef de WikiLeaks, « c’est un jour de victoire pour Julian Assange », mais pas pour le journalisme. « Soyons prudents dans nos célébrations. Comme l’a dit Stella, le combat ne sera pas terminé tant que Julian ne sera pas chez lui, avec elle et leurs garçons », a-t-il ajouté, en faisant allusion à sa financée Stella Moris et aux jeunes enfants du couple.

Print Friendly, PDF & Email