Russie, Chine, Amérique latine,le monde a besoin de la science économique de LaRouche

Après Mme LaRouche, la parole fut donnée à Ding Yifan, un politologue chinois de premier plan, qui fut pendant de nombreuses années directeur adjoint de l’Institut de développement mondial en Chine, et auteur de plusieurs livres mentionnant les idées et les découvertes de Lyndon LaRouche. Il souleva notamment deux conséquences néfastes de la fin de Bretton Woods, épinglées par LaRouche : la manipulation des devises à travers les taux de change flottants, ayant entraîné des attaques vicieuses contre des monnaies nationales, et la déréglementation du système financier, qui permit aux spéculateurs de s’imposer. L’assouplissement quantitatif pratiqué actuellement et d’autres formes d’expansion monétaire, a-t-il dit, ont créé un cancer dans l’économie mondiale, confirmant la mise en garde de LaRouche contre l’entropie résultant du manque du développement économique réel.

Jozef Miklosko, ancien vice-premier ministre de la Tchécoslovaquie post-communiste et ancien ambassadeur en Italie, décrivit son ami LaRouche comme l’homme le plus instruit qu’il ait jamais connu, déclarant que le lien établi par l’économiste américain entre l’économie et les principes moraux avait immédiatement trouvé en lui une résonance.

Natalia Vitrenko, économiste et présidente du Parti socialiste progressiste d’Ukraine, a rappelé ses années de coopération avec Lyndon et Helga LaRouche, notamment leur appel à un « nouveau système de Bretton Woods » en 1997. Elle fit un tour d’horizon de la destruction de l’Ukraine suite au coup d’État de 2014, qui fait qu’elle compte aujourd’hui parmi les économies les plus pauvres d’Europe, avec 10 millions de personnes ne mangeant pas à leur faim, et un déclin de la population de plus de 20 % depuis 1990.

Evoquant sa formation officielle d’économiste du développement à Toronto, en Jamaïque et au Royaume-Uni, l’ancien sénateur de Trinité-et-Tobago, Kirk Meighoo, auteur et activiste politique, reconnut n’avoir véritablement compris la clé du développement qu’en découvrant LaRouche par lui-même sur internet. Il soutient pleinement les quatre lois proposées par le mouvement LaRouche dans le monde entier.

Ekaterina Fyodorovna Chamayeva, maître de conférences en Russie, se concentra sur les idées fondamentales communes aux « écoles de Lyndon LaRouche et de Pobisk Kuznetsov ». Ce dernier était l’un des grands esprits scientifiques et penseurs philosophiques russes, devenu un ami proche et un collaborateur de Lyndon LaRouche après la dissolution de l’Union soviétique. Il avait proposé à l’époque d’associer aux deux conceptions de LaRouche – la densité démographique potentielle relative et la densité de flux énergétique – une nouvelle unité de mesure du progrès économique baptisée le La (pour LaRouche). Eraterina Shamayeva décrivit les efforts en cours en Russie pour réaliser une synthèse des idées de Kuznetsov et de LaRouche, en soulignant que l’économie ne peut être séparée des lois de la nature.

Paul Gallagher, rédacteur économique de l’EIR, donna un aperçu du système de Bretton Woods, depuis l’après-guerre jusqu’à son abandon en 1971, avec ses conséquences dramatiques. Il présenta la prévision faite par LaRouche à l’époque, selon laquelle la décision du président Nixon conduirait à une nouvelle dépression et finalement à un nouveau fascisme. Ce n’est qu’un exemple des prévisions économiques de LaRouche, qui se sont toutes avérées correctes.

La première session s’est conclue par des clips vidéo de plusieurs personnalités, décédées entretemps, qui avaient bien connu LaRouche, parmi lesquelles l’ancien ministre américain de la Justice Ramsey Clark ; Enéas Carneiro, ancien membre du parlement brésilien et candidat à la présidence ; l’ancien président mexicain José López Portillo et l’ancien ministre des Affaires étrangères de Guyana, Fred Wills. En 1976, ce dernier avait appelé l’Assemblée générale des Nations Unies à adopter le projet de nouvel ordre économique international élaboré par LaRouche.

De nombreux orateurs et participants internationaux ont souligné la nécessité de traduire davantage les principaux ouvrages de LaRouche dans d’autres langues, notamment en russe, en chinois et en arabe, et de les diffuser largement.

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