L’effondrement économique mondial est imminent : une nouvelle paix de Westphalie est notre dernière chance !

C’est le titre donné par Helga Zepp-LaRouche à un article rédigé le 12 mars pour l’hebdomadaire allemand Neue Solidarität, disponible en anglais ici.  Dans le conflit entre l’OTAN et la Russie, « nous sommes en terre inconnue », écrit-elle. En fonction de la réaction de l’Ouest, cela pourrait bien finir dans « un effondrement total du système économique et financier, voire une nouvelle guerre mondiale », ou au contraire, dans l’avènement d’« un nouveau paradigme des relations internationales ». Dans ce contexte, « la pétition de l’Institut Schiller appelant à une conférence dans l’esprit de la Paix de Westphalie vient à un moment on ne peut plus opportun ».

Selon Mme Zepp-LaRouche, les pays occidentaux ont commis une « erreur capitale » en escomptant que l’OTAN puisse s’étendre indéfiniment vers l’Est et encercler la Russie sans provoquer de réaction de sa part, en dépit des avertissements répétés de Moscou. Aujourd’hui, à la menace militaire s’ajoutent les sanctions économiques, une autre forme de guerre visant explicitement à « détruire non seulement Vladimir Poutine » mais l’ensemble du système russe, comme l’ont exprimé très brutalement le ministre français Bruno Le Maire, mais aussi Ursula von der Leyen et de nombreux responsables de la Maison Blanche, y compris en privant la Russie de l’accès aux technologies de pointe. Le Kremlin a réagi en conséquence en prenant des mesures pour défendre l’économie nationale (voir ci-dessous).

Or, constate Helga Zepp-LaRouche, de plus en plus de pays refusent de jouer le jeu de l’OTAN et plusieurs se sont même offerts comme médiateurs, dont le Pakistan, l’Inde, la Turquie, Israël, l’Afrique du Sud, l’Argentine, etc. Ils sont conscients que même si l’on réussit à éviter une grande guerre, « à court terme, le conflit en Ukraine et les sanctions contre la Russie et la Biélorussie, entraînant la hausse des prix de l’énergie, des engrais, des pesticides, etc., auront des effets catastrophiques sur l’agriculture, et donc sur la faim dans le monde, qui risque de frapper 400 millions de personnes cette année » (voir ci-dessous).

Pour surmonter le danger, conclut Mme LaRouche, il faut « rejeter définitivement la voie géopolitique » pour « établir une nouvelle architecture sécuritaire internationale qui prenne en compte les intérêts de chaque nation de la planète ». C’est pourquoi elle demande à tous de signer et de faire signer la pétition de l’Institut Schiller. « Nous avons urgemment besoin d’instaurer un nouveau modèle de relations entre nations du monde, nous permettant de nous attaquer ensemble aux problèmes existentiels de l’humanité, dont la lutte contre la faim et la maladie, et d’assurer la sécurité de l’approvisionnement en énergie et en matières premières, en développant de nouvelles technologies comme la fusion, ainsi que la science spatiale. »

Retrouvez la pétition de l’Institut Schiller, avec une première liste de signataires, ici. Nous vous invitons à la signer et à la diffuser le plus largement possible.

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