Inondations meurtrières en Europe du nord-ouest : c’est l’infrastructure, imbécile !

Les précipitations catastrophiques qui ont coûté la vie à près de 200 personnes dans l’ouest de l’Allemagne et en Belgique, et noyé des villages entiers dans des crues subites, ont poussé toutes sortes de groupes à crier au « changement climatique dû à l’homme » et exiger des mesures encore plus énergiques pour réduire les émissions de CO2. Or, il y a toujours eu des inondations, des sécheresses et d’autres phénomènes météorologiques extrêmes au fil des siècles, et ils continueront à se produire à l’avenir, avec ou sans changement climatique.

Dans l’immédiat, le plus urgent est bien évidemment de porter secours aux victimes de la catastrophe et de débloquer les fonds nécessaires à la reconstruction des infrastructures démolies, ainsi que des entreprises et des commerces touchés par les inondations et rétablir ainsi les emplois des populations locales. L’objectif doit être de créer des conditions meilleures que celles qui existaient auparavant.

Mais avant tout, souligne l’hebdomadaire Neue Solidarität publié par EIR, « nous devons tirer les bonnes conclusions de la débâcle afin d’être mieux préparés à des situations pareilles à l’avenir. Pour éviter que de tels événements naturels, auxquels il faut s’attendre, se transforment en catastrophes, les infrastructures nécessaires pour y faire face doivent être mises en place au préalable. Il ne sert à rien de parler vaguement de ‘protéger le climat’, il faut prendre des mesures concrètes pour protéger les gens. »

Protéger la population veut dire transformer la nature, affirme l’article, pour réduire notre vulnérabilité à l’égard des catastrophes naturelles. « C’est justement ce que nous avons négligé de faire ces dernières décennies, sous l’influence de l’idéologie ‘verte’ d’une part, mais aussi des chantres de l’équilibre budgétaire, des prophètes du libre-échange, des spéculateurs et des milliardaires de Davos. Au lieu de construire, on a coupé les budgets et on a abandonné des équipements essentiels comme les centrales nucléaires au nom de la protection de l’environnement, pour les remplacer par l’éolien et le solaire, ce qui met notre approvisionnement énergétique encore plus à la merci des caprices de la nature. »

En fait, l’interruption généralisée et durable de l’approvisionnement en électricité aurait des conséquences bien plus dramatiques que celles des pluies record de la semaine dernière. Et pourtant, après la sortie du nucléaire, le gouvernement allemand s’engage à fermer toutes les centrales à charbon et à tout miser sur les sources dites « renouvelables » si peu fiables.

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