Elon Musk dit non à la censure de l’UE

Le PDG de Twitter, Elon Musk, a retiré sa plateforme du code de conduite volontaire des entreprises technologiques mis en place par l’Union européenne pour lutter contre la « désinformation ». Ce qui a rendu les bureaucrates de Bruxelles « furax », selon Rachel Marsden, une chroniqueuse indépendante. Rappelons que l’adhésion à ce code de conduite, révisé par l’UE l’année dernière, est « volontaire », du moins pour quelques mois encore.

Néanmoins, Thierry Breton, commissaire européen chargé des marchés intérieurs, a tweeté : « Vous pouvez courir mais pas vous cacher », en référence à l’obligation légale de combattre la désinformation, qui entrera en vigueur à la fin du mois d’août. « Il traite Musk, un homme qui construit des fusées et des voitures en Amérique, comme un écolier indiscipliné, Bruxelles jouant le rôle du directeur d’école », a commenté Rachel Marsden dans un article sur RT. Et « le ministre français chargé de la Transition numérique, Jean-Noël Barrot, a même menacé de bannir Twitter de l’UE lors d’une récente interview, citant la menace ‘grave’ que représente la désinformation ».

Thierry Breton se rendra dans la Silicon Valley la semaine prochaine pour rencontrer les responsables des plateformes Google, Twitter et Meta, afin de s’assurer qu’ils seront en mesure de respecter les nouvelles règles. Il a déclaré à Politico que les réunions seraient discrètes, tout en ajoutant : « Je suis l’exécutant. Je représente la loi, qui est la volonté de l’État et du peuple. » Bigre ! Cela en dit long sur la notion de pouvoir à Bruxelles et sur la manière dont il est exercé…

Comme le note Rachel Marsden : « Il semble que Monsieur l’exécutant ait besoin d’une bonne leçon d’humilité de la part des gens qu’il prétend représenter. Quel meilleur moyen de la recevoir que par l’intermédiaire de Musk, pour qui Twitter doit être la voix du peuple et une plateforme pour une expression véritablement libre ? »

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