Clintel-Italie dénonce la désinformation sur le climat

Dans une déclaration publiée le 30 juillet, le groupe italien Clintel s’en prend à la campagne de propagande destinée à faire croire que les phénomènes météo « sans précédent » (orages dans le nord de l’Italie et canicule dans le sud de l’Europe) sont dus à l’activité humaine. Il fustige aussi les mesures politiques adoptées sous prétexte d’en limiter les effets.

Cette déclaration est signée par Uberto Crescenti, professeur émérite de géologie appliquée à l’université de Chieti-Pescara (ancien recteur et président de la Société géologique italienne), président de Clintel-Italie, et par Alberto Prestininzi, professeur de géologie appliquée (anciennement à l’université La Sapienza de Rome) et ambassadeur pour l’Italie de la Fondation internationale Clintel. On notera que le professeur Prestininzi est intervenu lors de la conférence de l’Institut Schiller qui s’est tenue les 8 et 9 juillet à Strasbourg (voir AS 29, 30-31/23).

Clintel-Italie démonte « l’alarme injustifiée » autour d’une prétendue urgence climatique causée par l’homme, qui « pollue les consciences, y compris celles des décideurs politiques de haut niveau » qui, au lieu de prendre des mesures préventives, font face au risque « avec des mesures qui ne s’attaquent même pas aux problèmes ». Les partisans de l’urgence climatique affirment que la température moyenne de la planète est supérieure d’un degré Celsius à ce qu’elle était il y a plus d’un siècle, ce qui provoquerait tous les phénomènes météorologiques violents et les « décès dus aux vagues de chaleur, aux sécheresses, aux inondations, etc. ».

La recette qu’ils prônent par conséquent : « Engager des milliers de milliards d’argent du contribuable pour mettre en œuvre la transition énergétique, le mot magique qui serait leur promesse pour résoudre les problèmes susmentionnés. » Or, il se trouve que c’est justement la transition énergétique qui est à l’origine de problèmes : en augmentant le coût de l’électricité, on a augmenté le nombre de personnes qui n’ont pas les moyens de s’offrir l’air conditionné. La déclaration insiste ensuite sur le fait qu’on ne résoudra pas la sécheresse et les inondations avec des panneaux solaires ou des éoliennes, mais par l’infrastructure (barrages, réservoirs, etc.).

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