Assange ne sera pas libéré sous caution

Après avoir décidé, le 4 janvier, de ne pas extrader aux Etats- Unis le fondateur de Wikileaks Julian Assange (voir AS 1/21), la juge Vanessa Baraitser refusait, deux jours plus tard, de le libérer sous caution.

Le motif (relativement ténu) invoqué pour rejeter la demande d’extradition était le risque qu’Assange tente de se suicider s’il était incarcéré dans une prison américaine. On aurait pu penser qu’elle le libérerait de sa prison londonienne pour la même raison. Mais ce n’est pas le cas.

Elle a motivé sa décision en invoquant la possibilité que le prisonnier politique ne s’échappe si on le libérait, comme il l’avait fait en 201^2 en se réfugiant dans l’ambassade équatorienne de Londres. Assange dispose en effet de « vastes réseaux de soutien », a-t-elle fait valoir, qui pourraient l’aider à fuir l’Angleterre.

La lutte continue donc pour obtenir justice. Le 6 janvier, l’Organisation LaRouche avait acheté un encart d’une demi page dans le Washington Times, intitulé “Gracier Snowden et Assange, Réhabiliter LaRouche !”

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