Une nouvelle étude dénonce le parti pris systémique du GIEC

Dans son dernier rapport, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a eu recours à une sélection biaisée de données pour étayer la thèse du réchauffement planétaire dû à l’homme. C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude, revue par des pairs, publiée dans le journal Research in Astronomy and Astrophysics, (lui-même appartenant à IOP Publishing), à la demande du National Astronomical Observatory de Chine et de la Société astronomique chinoise.

Selon les conclusions des 23 experts de 14 pays participant à l’étude, le GIEC n’a pris en compte que des données conformes à une certaine hypothèse, et les fluctuations de température globale relevées depuis le milieu du XIXème siècle sont dues avant tout à des cycles naturels (http://www.raa-journal.org/raa/index.php/raa/article/view/4906). Voici quelques déclarations des co-auteurs de l’étude :

Son principal auteur, Ronan Connolly, du Center for Environmental Research and Earth Sciences (CERES), a déclaré que « le GIEC a pour mandat de trouver un consensus. (…) Or, la science ne fonctionne pas par consensus. (…) Je crains qu’en ne tenant effectivement compte que des ensembles de données et des études qui soutiennent la thèse retenue, le GIEC n’ait sérieusement entravé le progrès scientifique vers une compréhension réelle des causes du changement climatique récent et futur. Je suis particulièrement troublé par son incapacité à expliquer de manière satisfaisante les tendances de température rurale. »

Willie Soon, également du Center for Environmental Research and Earth Sciences (CERES), étudie depuis 1991 la relation entre le Soleil et le climat au Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics (USA). « Nous savons que le Soleil est la principale source d’énergie pour l’atmosphère terrestre. (…) Mes propres recherches au cours des 31 dernières années sur le comportement des étoiles similaires à notre Soleil, montrent que la variabilité solaire est la norme, et non l’exception. C’est pourquoi le rôle du Soleil dans le changement climatique récent n’aurait jamais dû être aussi systématiquement sous-estimé qu’il l’est dans les rapports du GIEC. »

Richard C. Wilson, chercheur principal chargé des expériences ACRIM de la NASA : « Contrairement aux conclusions du GIEC, les observations scientifiques des dernières décennies ont démontré qu’il n’existe pas de ‘crise de changement climatique’. Le concept ayant donné lieu à l’hypothèse erronée du réchauffement climatique anthropogénique dû au CO2 (CAGW), est basé sur les prédictions erronées des anciens modèles de circulation imprécis, datant des années 1980, qui n’ont pas réussi à correspondre aux données d’observation depuis et avant leur production. »

Pour Nicola Scafetta, professeur de climatologie à l’Université Federico II de Naples et invité d’un récent webinaire de l’Institut Schiller, le rapport du GIEC « est partisan et trop pessimiste, basé sur une sélection des études les plus alarmistes. Il ignore tout le reste de la littérature scientifique qui donne une interprétation moins alarmante des changements climatiques et privilégie les effets naturels par rapport aux effets anthropiques. »

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