Un fanatique antirusse de Bruxelles reconnaît l’échec des sanctions de l’UE

Alors que l’UE se plaît à vanter le « succès » de son régime de sanctions contre Moscou, elle vient d’être contredite par l’un des partisans les plus acharnés de la guerre économique contre la Russie. Il s’agit de Guy Verhofstadt, membre du Parlement européen depuis 2009 et ancien Premier ministre belge de 1999 à 2008.

Il a tweeté le 2 janvier : « 9 paquets de sanctions et un effet inférieur à 0. Nous récompensons la Russie pour sa guerre contre nous. » Inclus dans le message, un graphique de Politico, montrant qu’en 2022, les importations russes ont augmenté dans tous les pays membres de l’UE, à l’exception du Danemark, de la Finlande, de l’Irlande, de la Suède et des États baltes. Les statistiques, fournies par Eurostat, comparent la valeur monétaire des importations de février à août 2022, à celle de la même période en 2021.

La plus forte augmentation revient à la Slovénie, avec 346 %, bien que la valeur totale des importations soit assez faible (1,1 milliard d’euros). En termes de pourcentage, l’Autriche occupe la quatrième place avec 139 % de plus, pour un total de 3,9 milliards. Parmi les principaux pays de l’UE, l’Italie enregistre une augmentation de 100 % (9,6 milliards), suivie de la France avec 84 % (9,5 milliards), des Pays-Bas avec 51 % (8,48 milliards) et de l’Allemagne avec 33 % (20,7 milliards). La valeur des exportations vers la Pologne se sont accrues de 21 %.

Hormis les importations, les investissements de l’UE en Russie sont, selon Politico, « encore plus accablants », car beaucoup plus élevés que le niveau suggéré par les déclarations publiques. Les investissements directs étrangers des pays de l’UE sont restés « largement inchangés » après le début de la guerre en Ukraine.

Ces chiffres sont terriblement exaspérants pour un idéologue comme Guy Verhofstadt, personnellement actif sur le Maïdan le 21 février 2014 pour pousser au coup d’État à Kiev. A propos de la politique européenne, rappelons l’attitude brutale de Verhofstadt envers la Grèce à partir de 2010. Il a vivement attaqué le Premier ministre grec de l’époque, Alexis Tsipras, présent en personne au Parlement européen, le sommant de mettre fin au « secteur public hypertrophié » de la Grèce et l’accusant d’utiliser à ses propres fins le « système de favoritisme » en place. Il a réservé le même type de traitement au Premier ministre italien Conte lors de sa visite à Strasbourg en 2019.

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