Un effort régional pour mettre fin la crise au Soudan

Le président égyptien Abdel-Fattah El-Sissi a pris une importante initiative en vue de mettre fin au conflit au Soudan, opposant l’Armée nationale à la Force de sécurité rapide paramilitaire, qui a déjà fait plus de 3000 morts et 2,2 millions de réfugiés. C’est ainsi qu’il a accueilli le 13 juillet le « Sommet des pays voisins du Soudan ». En effet, la sécurité et la stabilité de tous ces pays sont impactées par le conflit, comme l’a souligné El-Sissi dans son allocution d’ouverture.

Depuis le début du conflit, quelque 220 000 personnes ont trouvé refuge en Egypte, a-t-il rappelé, et leur nombre augmente tous les jours. Cet aspect du problème est mis en avant dans la déclaration finale du sommet, tout comme l’importance de préserver l’Etat soudanais et ses institutions, et d’empêcher le crime organisé et le terrorisme.

A l’issue d’une réunion bilatérale en marge du sommet entre El-Sissi et le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, les deux dirigeants ont convenu d’entamer des négociations en vue d’un accord final sur la question du remplissage de l’immense barrage éthiopien Renaissance (GERD), qui crée des tensions entre les deux pays depuis des années.

Par ailleurs, la question du Soudan sera abordée lors du sommet du Forum économique et humanitaire Russie-Afrique pour la paix, la sécurité et le développement, qui se tiendra à Saint-Pétersbourg les 27 et 28 juillet, où Khartoum sera représenté par le président du Conseil de souveraineté transitoire, le général Abdelfattah al-Burhan.

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