Un activiste larouchiste met au défi les « barons menteurs » de la presse

La vidéo est vite devenue virale, avec plus de 15 millions de vues en 48 heures. La scène : un forum tenu le 25 avril à New York sur le thème « Construire une presse démocratique ». L’intervenant : Jose Vega, un jeune militant de l’Organisation LaRouche, qui a saisi l’occasion pour dénoncer l’hypocrisie des responsables de journaux dits « mainstream », dont quatre étaient présents au podium (New York Times, Washington Post, Los Angeles Times et Reuters).

« C’est bien ici, la salle de conférence avec Seymour Hersh ? » a demandé Jose Vega depuis le fond de la salle sur un ton ironique. « Je cherche la salle avec Seymour Hersh, puisque c’est un événement politique et médiatique. » Et d’accuser les rédacteurs présents à cet « événement pour une presse libre » d’avoir refusé de publier objectivement les révélations de Hersh sur le rôle de l’administration Biden dans le sabotage du gazoduc Nord-Stream.

« Y a-t-il un sujet que vous ayez correctement couvert depuis 20 ans, leur a-t-il demandé, ou est-ce que je me trompe ? C’est quand même drôle : sur l’Irak, vous avez eu tort ; la Syrie, tort ; le Russiagate, vraiment tort. Et la liste est encore longue. » Il a également mentionné leur silence sur l’escalade prévue par le gouvernement Zelensky (obéissant aux ordres de Washington), avant de continuer : « Pendant que Julian Assange pourrit en prison, vous recevez tous de gros chèques, parce qu’il est en prison pour avoir fait votre travail » en informant le public. Et Tucker Carlson a été renvoyé de Fox pour « avoir fait ce que vous avez peur de faire : dire la vérité et critiquer la guerre ».

De toute façon, a-t-il ajouté, « la presse mainstream est en train de mourir ! Vous n’avez aucune crédibilité auprès du public. Les seuls qui s’intéressent à ce que vous avez à dire sont des connards élitistes. » Il va sans dire que les grands rédacteurs présents ont refusé de répondre aux questions de Jose Vega avant qu’il soit brutalement escorté hors de la salle.

La vidéo de trois minutes a été retweetée par de nombreux autres sites web et organisations et circule avec des sous-titres en espagnol, français, italien, japonais et russe.

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