« Rage contre la machine de guerre » — un rassemblement extraordinaire à Washington

La marche qui s’est déroulée le 19 février à Washington fut suivie d’un rassemblement où des intervenants de sensibilités politiques diverses, dont trois anciens membres du Congrès, ont pu s’exprimer. (La vidéo est disponible ici.)  Si la participation est estimée à quelque 3000 personnes (sans compter les dizaines de milliers ayant suivi la retransmission en direct sur YouTube), les deux facteurs rendant cet événement unique et si dangereux pour le parti de la guerre dépassent de loin l’ampleur de la mobilisation.

Premièrement, la coalition entre dirigeants du Parti libertarien et du Parti populaire, à l’origine de la marche, était totalement inédite. Les intervenants ainsi que le public ont rejeté tout esprit partisan pour concentrer leurs efforts sur la nécessité de mettre fin à la guerre. Tous avaient compris que la polarisation gauche-droite et la politique identitaire (femme, afro-américain, genre, etc.) sont des armes destinées à diviser les citoyens et à les empêcher de s’occuper des grands problèmes (le complexe militaro-industriel et financier, par exemple). Les récentes révélations sur Nord Stream et les « dossiers Twitter » ont eu pour effet de réveiller les gens à cette réalité.

Le second facteur, particulièrement menaçant pour ceux qui tentent d’enrayer cette dynamique, est l’émergence de l’Institut Schiller et du mouvement LaRouche en tant qu’élément clé de cette mobilisation. Malgré les efforts pour ressortir les vieilles calomnies contre Lyndon LaRouche, les membres de son organisation étaient déployés partout, sur le podium en tant qu’orateurs et dans la foule, diffusant l’appel d’Helga Zepp-LaRouche pour une nouvelle architecture stratégique et de développement (voir ci-dessous). Parmi ceux qui cherchent sincèrement comment mettre fin à la politique de guerre et instaurer une paix durable, tous ont apprécié la présence des militants larouchistes et les solutions qu’ils apportent.

De nombreux discours brefs furent prononcés, y compris par Helga Zepp-LaRouche (via vidéo), Diane Sare, candidate au Sénat américain de l’Etat de New York en 2024, Jose Vega, un jeune activiste connu pour avoir défié les faucons au Congrès, dont la soi-disant « progressiste » Alexandria Ocasio-Cortez. Mentionnons aussi ceux de Tulsi Gabbard, Ron Paul, Jimmy Dore, Max Blumenthal et Roger Water. Tous ont vu dans ce rassemblement du 19 février le début prometteur d’un puissant mouvement anti-guerre et la nécessité d’asseoir la paix sur le développement économique. D’autres événements sont prévus pour étendre la dynamique de cette coalition émergente.

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