Pour défendre la démocratie, libérer Julian Assange !

A l’heure où Washington se pose en gendarme de la démocratie, il est bon de rappeler le cas de Julian Assange. S’il est effectivement extradé de la Grande-Bretagne vers les Etats-Unis, il risque 175 ans de prison pour « espionnage », pour avoir publié sur Wikileaks des documents secrets sur les crimes de guerre commis par les Etats-Unis en Irak et en Afghanistan. Le fondateur de Wikileaks est incarcéré depuis quatre ans, dans des conditions kafkaesques, dans la prison de haute sécurité de Belmarsh, à Londres.

Pour attirer à nouveau l’attention publique sur cette violation flagrante de la liberté de la presse, des organisations des droits de l’homme ont tenu le « Belmarsh Tribunal » le 20 janvier au National Press Club de Washington. L’invité spécial était Jeremy Corbyn, l’ancien chef du parti travailliste britannique, qui a exhorté les élus, entre autres, à soutenir Julian Assange. « Votre silence aggrave la situation de Julian », a-t-il dit, et de la démocratie en général. « Défendre la démocratie, défendre Julian Assange. »

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