L’OTAN globale cherche à supprimer la liberté d’expression et de délibération

L’un après l’autre, les dirigeants occidentaux le martèlent : non seulement la guerre perpétuelle pour défendre les « valeurs occidentales » est à l’ordre du jour, mais aussi une austérité draconienne. Il faut donc apprendre à vivre avec.

« Soyons clairs : les mois à venir seront difficiles, les hivers à venir seront difficiles, les cinq à dix prochains hivers seront difficiles », a promis le Premier ministre belge Alexandre De Croo le 22 août. Dès le lendemain, les prix à terme de l’électricité franchissaient la barre des 400 à 600 euros, l’Allemagne ayant encaissé la hausse la plus forte.

Le 24 août, le président français Emmanuel Macron informait son cabinet que « l’ère de l’abondance » et de l’insouciance était révolue. Le gouvernement doit s’adapter à la fin des liquidités illimitées et de « l’abondance de produits et de technologies », y compris les terres et les ressources. En résumé, niveau de vie et activité économique doivent être sacrifiés sur l’autel du malthusianisme et du « changement climatique ».

Deux jours plus tard, le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, envoyait un message similaire aux Américains : attendez-vous à « de la douleur », beaucoup de douleur, pour pouvoir « réduire l’inflation », a-t-il dit (voir plus loin). Mais ce n’est pas tout…

Pendant ce temps, en Allemagne, le ministre de l’Economie Robert Habeck (des Verts) semble prendre un plaisir pervers à prévoir un avenir particulièrement sombre si les gens ne réduisent pas volontairement leur consommation. Et la liste pourrait s’allonger…

Bien entendu, ces politiques d’austérité fasciste ne pourront pas être imposées « démocratiquement », et nos dirigeants le savent. Le ferment social, qui ne fait que commencer, va exploser, malgré les tentatives de criminaliser les protestations. Dans ce contexte, le gouvernement mondial en devenir, qui se met en place sous l’égide de l’OTAN, dresse des « listes d’ennemis » visant les responsables politiques et sociaux qui refusent d’avaler la ligne officielle sur le caractère inévitable de la guerre et de l’austérité. Le but : supprimer la liberté de délibérer et de s’exprimer sans crainte de représailles.

Pour faire échouer ce dessein, la présidente de l’Institut Schiller, Helga Zepp-LaRouche, qui figure en bonne place sur la liste noire de l’OTAN, appelle à une grande mobilisation mondiale. La population doit prendre conscience des implications de cette tentative monstrueuse de faire taire l’opposition à toute politique économique fasciste, a-t-elle déclaré le 29 août, lors d’une réunion de crise avec des responsables du mouvement larouchiste.

Les gens doivent surtout comprendre que nous nous trouvons en plein effondrement d’un système financier qui « privilégie depuis des décennies la spéculation au détriment de la production réelle » et qui, suite aux « injections de millions de milliards de dollars et d’euros », est entré dans la phase hyperinflationniste.

Dans cette situation, avertit Helga Zepp-LaRouche, s’il est de fait interdit de discuter d’une alternative — Nouveau Bretton Woods ou solutions permettant d’éliminer les causes de la guerre – alors, « on peut dire adieu à la démocratie ».

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