Les relations UE-Chine mises à mal

Depuis le début de 2020, un appareil créé par des cercles britanniques et américains s’efforce de torpiller les relations entre l’Union européenne et la Chine, sous prétexte de violations des droits de la minorité ouïghoure dans le Xinjiang. Ses efforts avaient abouti à l’adoption par Bruxelles, le 22 mars, de sanctions contre la Chine concernant la question des Ouïghours. Puis, suite aux contre-sanctions annoncées par Beijing, le Parlement européen a suspendu le 20 mai la rati fication de l’Accord global sur les investissements entre l’UE
et la Chine.

Les sanctions chinoises adoptées en représailles visent cinq membres du Parlement européen, ainsi que différents députés nationaux et des organisations liés à cet appareil, pour la plupart basés en Grande-Bretagne.

Parmi les organisations, on trouve l’Inter-Parliamentary Alliance on China (IPAC) et le Tribunal des Ouïghours, qui est financé entre autres par la Fondation nationale pour la démocratie du gouvernement américain, et conseillé par l’« expert » allemand Adrian Zenz, frappé lui aussi de sanctions. Pour plus de renseignements sur ces réseaux, nous recommandons un article paru sur le site de Solidarité & Progrès, « Abandon de l’Accord global Chine-UE : l’Europe se couche », sur:
https://solidariteetprogres.fr/chroniques-strategiques/abandon-accord-ue-chine-europe-se-couche.html.

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