Le centre de désinformation ukrainien obligé de retirer sa liste noire

Suite à la mobilisation internationale menée par l’Institut Schiller et reprise par d’autres personnes de divers horizons politiques, le Centre de lutte contre la désinformation (CCD) de Kiev a retiré de son site internet la liste de plus de 70 personnalités internationales accusées de diffuser de la « propagande russe » et d’être des « terroristes de l’information » (voir AS 31, 32/22). On peut supposer que cette décision a été prise sur les conseils d’intérêts de l’OTAN de plus en plus nerveux, face aux protestations contre des menaces aussi flagrantes et graves contre quiconque remet en question le récit officiel de Kiev et de l’OTAN.

Depuis les États-Unis, l’ancien inspecteur en désarmement de l’ONU Scott Ritter a dénoncé à plusieurs reprises en particulier le rôle du sénateur de l’État de New York Charles Schumer dans le financement du CCD, qui a inscrit sur sa liste noire la seule candidate qui se présente contre lui aux élections de novembre, à savoir Diane Sare, de l’Institut Schiller. Deux autres adversaires politiques de Schumer figurent également sur la liste : Scott Ritter lui-même et le sénateur Rand Paul.

Quant à Helga Zepp-LaRouche, numéro deux sur la liste, elle avait appelé le chancelier Scholz à demander au gouvernement ukrainien de dénoncer cette tentative de supprimer la liberté d’expression par l’intimidation et des menaces de mort implicites. Ce qui lui est reproché, a-t-elle précisé le 11 août, c’est d’avoir dit que « la poursuite de la politique d’affrontement à l’égard de la Russie et la Chine augmente le danger d’une Troisième guerre mondiale (…) et je réclame une nouvelle architecture sécuritaire internationale pour y remédier. (…) Se faire traiter de ‘criminel de guerre’ pour cela démasque ceux qui le disent ».

Print Friendly, PDF & Email