Coopération UE-Chine : Jacques Cheminade et l’Institut Schiller dans des médias chinois

A l’occasion du centenaire du Parti communiste chinois (PCC), Jacques Cheminade et une délégation de son parti, Solidarité & Progrès, ont participé au Sommet mondial des partis politiques, réunissant par zoom les dirigeants de partis de plus de 160 pays autour du thème « Travailler pour le bien-être des peuples : les responsabilités des partis politiques ».

Plusieurs médias chinois ont ensuite demandé à Cheminade d’exprimer son point de vue. Xinhuanet et People’s Daily ont ainsi rapporté ses propos : « Pour Jacques Cheminade, le chef du parti français Solidarité & Progrès, l’Initiative une ceinture, une route incarne une vision de développement commun mondial et de coopération gagnant-gagnant. Dans l’ère post-pandémie, les échanges entre partis politiques doivent être axés sur la génération future et le développement de la société humaine, a déclaré Cheminade, ajoutant que ces échanges aideront les uns et les autres à voir les problèmes de plus haut. »

Interviewée le 5 juillet par Xinhua en langue française, après la visio-conférence que venaient de tenir la chancelière Merkel, le président Macron et le président Xi Jinping, Christine Bierre, de l’Institut Schiller France, avait alors souligné les immenses opportunités de coopération qui pourraient s’offrir entre la Chine et l’Union européenne dans tous les domaines (santé, digital, intelligence artificielle, lutte contre la pollution, exploration spatiale), pouvant « se traduire par une action conjointe dans le monde qui pourrait être très bénéfique ».

Mais pour cela, « il faudrait que l’UE abandonne la géopolitique et accepte d’étudier les priorités de la Chine dans son action économique : mettre au premier plan le bien-être du peuple, la lutte pour éradiquer totalement la pauvreté et développer l’innovation comme moyen d’y parvenir ». Elle insista également sur le besoin urgent « de sauvegarder le système international ayant les Nations unies pour noyau, et les normes fondamentales régissant les relations internationales, basées sur la Charte des Nations unies ».

Concernant la crise de COVID-19, « Mme Bierre a estimé que les besoins de coopération sino-européenne étaient immenses et urgents. Elle a notamment cité la lutte contre la COVID-19 et pour établir de véritables systèmes de santé dans chaque pays, la guerre à la famine, aggravée par la pandémie, ainsi que le combat pour un monde où tous les pays auraient le droit d’accéder au progrès. »

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