Célébrons le génie de Beethoven au-delà de 2020

Il est particulièrement regrettable que la pandémie de COVID19 ait éclaté précisément au cours de l’« année Beethoven ». D’innombrables concerts et commémorations musicales, préparés avec passion depuis longtemps, ont dû être annulés ou, dans le meilleur des cas, interprétés dans des conditions de contrainte parfois extrêmes. Fort heureusement, nombre d’entre eux ont été reprogrammés pour 2021, et on espère que ces événements musicaux se poursuivront toute l’année.

Dans notre premier numéro de 2020, nous avions exprimé le souhait que cette année Beethoven serve « non seulement à célébrer le génie du grand compositeur, mais également à prendre l’engagement de faire revivre la culture classique et d’encourager la créativité humaine, comme antidote à la culture de la mort et du pessimisme propagée par l’idéologie prétendument ‘écologiste’ et ses financiers ».

Cette tâche est d’autant plus urgente aujourd’hui, après cette année difficile où l’on aurait eu plus que jamais besoin de la force et de la beauté que seule la culture classique peut offrir. Lyndon LaRouche lui-même n’eut de cesse de rappeler la contribution inestimable que la grande musique, et en particulier celle de Beethoven, avait apportée au développement de ses propres facultés créatrices. Aussi incitait-il sans relâche ses interlocuteurs à « penser comme Beethoven ».

Le rôle irremplaçable de la musique dans l’amélioration de la société, contrairement aux simples divertissements, fut aussi abordé, à sa façon, par le chef d’orchestre Riccardo Muti lors du concert du Nouvel An de la Philharmonique de Vienne. Malgré une année 2020 très dure, déclara-t-il, « nous sommes encore ici, à croire dans le message de la musique. (…) La musique n’est pas seulement une profession, c’est une mission ! C’est pourquoi nous faisons ce travail. Une mission dans quel but ? Pour améliorer la société, pour penser à cette nouvelle génération, privée durant une année entière de pensées profondes. Nous avons constamment la santé en tête. La santé est la chose la plus importante, mais la santé mentale aussi – et la musique y contribue. Voici donc mon message aux gouvernants, aux présidents et aux Premiers ministres partout dans le monde : considérer la culture, toujours, comme un des éléments fondamentaux pour avoir une société meilleure à l’avenir. »

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