L’OTAN fait un grand pas de plus vers une guerre nucléaire

Dans un article paru dans le Wall Street Journal sous le titre « Les Etats-Unis devraient montrer qu’ils peuvent gagner une guerre nucléaire », l’ancien secrétaire d’Etat de la Marine américaine Seth Cropsey incite les Etats-Unis à se préparer à une guerre nucléaire s’ils ne veulent pas la perdre. Pour cela, il faudrait équiper les navires de guerre d’armes nucléaires et détruire les sous-marins russes dotés de missiles nucléaires qui constituent le cœur de la capacité de riposte russe.

Pour Helga Zepp-LaRouche (voir aussi ici), l’idée qu’une guerre nucléaire limitée soit possible et puisse être gagnée est « de la folie pure ». Dans son article du 30 avril, elle cite l’évaluation de l’expert en armement nucléaire Ted Postol, pour qui l’utilisation d’une seule arme de ce type mènerait inévitablement à la mise en œuvre de tout l’arsenal nucléaire existant. Une arme nucléaire, explique-t-il, produit un « mur de feu » quatre à cinq fois plus chaud que le centre du Soleil, qui atteint les 20 millions de degrés Kelvin, auquel rien ne peut survivre.

« Il devrait donc être clair, poursuit Mme Zepp-LaRouche, pour quiconque réfléchit un tant soit peu — et les 586 membres du Bundestag ayant voté la livraison d’armes lourdes à l’Ukraine n’en font manifestement pas partie — que l’Allemagne devient de ce fait un co-belligérant, et donc une cible en cas de guerre. Ramstein, Stuttgart, Wiesbaden, Büchel, Pirmasens, Baumholder, pour ne citer que quelques cibles, seraient réduites en cendres. Au lieu de poursuivre sa marche vers le suicide et la fin de l’humanité, par loyauté mal placée à l’Alliance [OTAN], l’Allemagne doit œuvrer pour un cessez-le-feu immédiat et des négociations diplomatiques. »

Le monde unipolaire sous la direction des Etats-Unis et la Grande-Bretagne a échoué, conclut-elle. « La majorité des nations s’efforce de construire un ordre mondial basé sur les cinq principes de la coexistence pacifique et permettant le développement économique de tous. (…) Nous devons maintenant travailler à une paix réelle, à une solution diplomatique, et au-delà, à une nouvelle architecture internationale de sécurité et de développement qui garantisse la survie de l’humanité. »

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