La riposte d’EIR à la tentative de l’OTAN de supprimer la liberté d’expression depuis l’Ukraine

Dénoncer le financement occidental d’entités ukrainiennes qui publient des « listes noires » d’opposants à la guerre par procuration lancée par l’OTAN afin d’affaiblir la Russie et de provoquer un changement de régime à Moscou : tel était le sujet d’une conférence de presse organisée le 7 septembre par le magazine EIR. Ont pris la parole des journalistes, d’anciens officiers militaires et de renseignement et des activistes de la paix, figurant tous sur ces listes noires et qualifiés de « terroristes de l’information » et de « criminels de guerre » par le Comité de lutte contre la désinformation (CCD) du gouvernement ukrainien (voir AS 31-36/22).

L’organisation Mirotvorets a également été épinglée pour avoir publié ce que les professionnels du renseignement appellent une « liste de personnes à abattre », dont certaines ont déjà été assassinées, comme la journaliste russe Daria Douguina (voir AS 34/22). Les intervenants ont souligné que si ces deux agences sont proches du gouvernement ukrainien, leur financement et leurs directives viennent de Washington, de Londres et du QG de l’OTAN, qui participent directement à des séances de planification avec des responsables du CCD et de Mirotvorets. Ceci a d’ailleurs été confirmé les 1er et 2 septembre à Kiev, lors d’une conférence à laquelle participaient des représentants de 24 nations (voir AS 36/22), dont apparemment aucun n’a dénoncé les menaces flagrantes contre la liberté d’expression proférées par ces deux entités.

Parmi les principaux orateurs de ce point de presse figuraient le colonel Richard Black (cr), ancien chef de la division juridique de l’Armée américaine au Pentagone, Scott Ritter, ancien officier de renseignement des Marines et ancien inspecteur en désarmement de l’ONU en Union soviétique et en Irak, Ray McGovern, ancien officier de la CIA et cofondateur des Veteran Intelligence Professionals for Sanity (VIPS) et Diane Sare, candidate indépendante au Sénat pour l’État de New York.

La présidente de l’Institut Schiller Helga Zepp-LaRouche est également intervenue, aux côtés d’autres, pour expliquer pourquoi ils avaient été pris pour cible par ceux qui, au nom de la lutte contre la « désinformation », ont recours à de fausses informations visant à étouffer le débat et la contestation, tout en défendant des éléments néo-nazis.

Des journalistes d’Allemagne, de Russie, d’Argentine, du Mexique, des États-Unis et de Roumanie ont participé à l’événement en ligne, qui a été diffusé en direct par Consortium News et par des médias péruviens.

Le même sujet a fait l’objet de la deuxième session de la conférence internationale de l’Institut Schiller intitulé « Défendre le droit au débat ! Dénoncer les listes noires et la suppression de la recherche de la vérité » (voir ci-dessous). Une large discussion a suivi les présentations, portant notamment sur les dangereuses implications de garder le silence face à cette brutale tentative de faire taire ceux qui cherchent à découvrir la vérité et à amener la paix.

Des vidéos de ces deux événements sont disponibles sur le site https://schillerinstitute.com.

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