Fraude électorale aux Etats-Unis : le Congrès sur la sellette

C’est le 6 janvier que le Congrès américain doit voter la certification de l’élection de Joe Biden à la présidence des Etats-Unis. Depuis le scrutin du 3 novembre, les résultats dans six Etats ont fait l’objet de plusieurs actions en justice. Dans chacun d’eux –Wisconsin, Michigan, Pennsylvanie, Georgie, Arizona et Nevada – Donald Trump avait une large avance dans la soirée du 3, qui a disparu après le dépouillement des bulletins de vote par correspondance et les résultats enregistrés dans de grandes villes contrôlées par le Parti démocrate.

Dans tous ces Etats, des milliers de responsables électoraux et autres observateurs ont témoigné d’une multitude d’irrégularités et de violations de la loi. Des experts informatiques ont, de leur côté, démontré des problèmes évidents avec des logiciels, tandis que des statisticiens épinglaient la quantité totalement disproportionnée de voix pour Biden enregistrée après minuit, indiquant une grave anomalie. Mais toutes les actions en justice ont jusqu’à présent été rejetées pour divers motifs (voir AS 46-52/20)

Par conséquent, les partisans de Donald Trump organisent un grand rassemblement devant le Capitole le 6 janvier. En même temps, plus de 140 députés veulent contester la décision des Grands électeurs dans certains Etats, menant potentiellement à d’autres actions ou enquêtes.

Trump dispose aussi d’une autre option : il pourrait nommer un procureur spécial chargé d’enquêter sur l’éventuelle nature criminelle des cas de fraude. S’il en a évoqué la possibilité, il ne l’a pas encore fait. Ceci fut abordé lors d’un forum en ligne, organisé le 2 janvier par The LaRouche Organization (TLO), avec la participation de législateurs d’Etat, de responsables locaux d’élections, d’observateurs, etc. Résumant les arguments en faveur de la nomination d’un procureur spécial, Harley Schlanger, porte-parole de TLO, a posé la question clé : qui avait les moyens de faire effectuer un tel volume d’irrégularités pour obtenir le résultat voulu ? Selon lui, « il fallait pour cela une opération dirigée d’en haut », dépassant les capacités du seul Parti démocrate. Cette question doit être examinée en partant des ennemis oligarchiques traditionnels de la République des Etats-Unis depuis sa fondation.

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